la chasse aux idées reçues

Vertige en parapente : vrai ou faux?

 

La désagréable sensation de vertige n’est possible que lorsqu’il y a un un rappel au sol (repère totalement fixe), hors le parapente évolue à un taux de chute d'à peu près un mètre par seconde avec trente kilomètre heure de vitesse horizontale. Il n’y-a donc pas de sensation de vertige, tout au plus, une appréhension de la hauteur/sol pour certains passagers, et dans tout les cas le vol à proximité du sol est possible sur nos sites en cas de réelle phobie…. La plus part des passagers seront surpris d’être à l’aise en l’air après 5 minutes!


A propos de hauteur/sol, à quelle altitude est-il possible de voler?

 

                                                                                            

Chaque vol est différent parce que le rayonnement solaire ainsi que la nature de la masse d’air varient beaucoup. Les ascendances peuvent être très cycliques ; de faibles à puissantes, elles sont souvent techniques mais généreuses sur Méribel. Leurs altitudes dépendent du contraste de température à l’intérieure des différentes couches d’air qui sont plus ou moins stables. Le relief et son exposition joue aussi son rôle dans certaines situations de vent qui dépendent des zones de hautes et basses pressions (météo générale).

 

Vue sur les montagnes avec le pilote et son passager

 

En bref, il arrive souvent qu’on atteigne les altitudes entre 2600 à 3000m.

Parfois le vol se révèle plutôt long en durée mais bas en altitude (ascendances de basses couches), la vue paysagère est moins large mais plus précise sur les détails tel que la faune locale par exemple. La sensation près du sol traduit mieux les notions de variation de vitesse…


Il arrive que le « plafond » (altitude de la base des nuages de type cumulus) soit largement plus haut que 3000m. Dans ce cas il n’est pas rare de se retrouver plus haut que tous les sommets du coin…

 

 

 

Le décollage : faut-il sauter d’une falaise?

 

Le parapente est souvent assimilé par le grand public aux disciplines tel que le parachutisme ou le base jump.
Le décollage est donc imaginé par certains ou certaines comme un saut dans le vide, et cette idée est un véritable frein pour décider d’entrer dans la troisième dimension…
En réalité, le décollage en parapente se pratique à partir d’un plan incliné (pente moyenne herbeuse) et se fait en plusieurs étapes :

 


1) Préparation de l’aile au sol avec visite      pré-vol ou pré-gonflage faits par le pilote.


2) Gonflage de l’aile (déplacement       progressif et/ou résistance pour rester debout)

3) Course franche dans la pente (entre 10 et      20 mètres) pour charger l’aile.

4) Suite  à la prise en charge du binôme passager/pilote par le parapente : installation en position assise dans la sellette (sorte de siège souple qui assure un confort très différent de celui d’un simple baudrier d’escalade…) 

 

 

…et que faut-il faire à l’atterrissage?

 

Autant le choix du moment de décollage est possible, autant celui de l’atterrissage est inéluctable : cela revient à dire qu’on peut se poser debout en douceur avec un beau vent de face, ou assis avec plus de vitesse par vent plus faible ou variable en force et en direction.
C’est l’anticipation et l’expérience du pilote qui permettra un retour au sol en sécurité, le passager n’a pas de consigne stricte et n’a donc pas à se soucier de l’atterrissage, il peut donc rester assis. Pour les cas rares de conditions « musclées » à l’atterrissage, la sellette du passager est équipée d’air bag pour assumer ce qu’éventuellement le pilote ne pourrait pas anticiper comme un fort gradient (frottement de l'air au sol) au dernier moment par exemple. Cet air bag est gonflé par le vent relatif (c'est à dire par notre propre vitesse en vol).

 

             

 

En résumer, le décollage comme l’atterrissage sont accessible à tous les âges

sans distinction « sportive » et sont beaucoup plus rassurants que ce qu’on peu imaginer…

 

 

 Trop âgé pour un sport « engagé »?    Trop lourd pour une simple « toile »?

 

Le parapente biplace peut se pratiquer comme le dit la formule de 7 à 77 ans et plus : en dessous de 6 ans l’enfant n’appréciera pas autant le caractère exceptionnel de l’activité par manque de maturité. Pour autant, il ne sera pas exclus de l’activité mal grés son petit poids (qui ne peut descendre en dessous de 25 kg), mais orienté sur des vols à faible vent. (En début ou fin de journée par exemple).

 

A propos de nos aînés et pour les gens de plus de 90 kg, le choix du créneau horaire en après midi sera prédominant (un décollage venté réduira la course imposé au décollage) et facilitera ainsi les choses. Il est parfois également possible d’emmener des passagers à mobilité réduite et même certains paraplégiques… Nous organisons les vols en fonctions de vos éventuelles contraintes physiques (sauf s’il y a contres indications médicales délivrées par un médecin). L’ activité parapente biplace n’impose pas de certificat médicale mais le passager (ou son tuteur pour les mineurs) est tenue de nous informer des contres indications connues comme par exemple les personnes avec fragilité cardiaque ou les femmes enceintes...

 

Une aile en toile de spi : trop fragile?    Le parapente : trop dangereux?

 

Avant la commercialisation d’un parapente biplace celui-ci est testé en charge à 8G de sa charge maximum qui est de l’ordre de 240 kg. Son seuil de rupture se situe à près de 2 tonnes ! Dans des situations de vol classique, on n’excède pas 2.5 G. On est donc très loin d’une rupture, même avec une aile usagée.

A titre d’exemple une seule suspente basse (suspentes = ficelles qui relient la voile) peut résister à plus de 100 kg, et il y en a 24…

 

A propos d’accidentologie, la discipline parapente en générale pratiquée par les amateurs reste un sport dit à haut risque au même titre que la plongée sous marine par exemple. On parle évidemment d’adhérents en cours de progression sur une pratique parfois encore un peu sauvage. Les risques principaux se situent au niveau de la faute de pilotage ou du non respect des priorités sur site fréquentés (fréquentation faible sur Méribel) ou encore parfois de l’utilisation de matériel inapproprié au niveau du pilote.

 

En bref l’erreur humaine est toujours la cause principale d’un accident, et contrairement à ce que l’on peut penser le côté aléatoire du vent ne joue aucun rôle si ce n’est par sa mauvaise lecture par le pilote non averti…

Réservez

Stéphane Gorrand
06.12.45.75.17

Pierre Bouvier Garzon
06.63.76.56.54

Réservation possible à l’office du tourisme de Méribel :

04.79.08.67.25

(numéro valide du 1er juillet à la fin août)

 

 Prestations et tarifs :

 

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